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Une toute petite mort débute le 11 septembre 2001, à New York, non loin des tours jumelles. Shane Alex, avocat renommé, puissant et richissime, est assassiné au moment même où 3 000 autres personnes périssent dans l’effondrement du World Trade Center. De ce jour où bascule l’histoire mondiale, Kevin Alex retient surtout l’effondrement de sa propre existence. Quand le récit débute, 7 ans se sont écoulés depuis le 11-Septembre, et Kevin a maintenant 21 ans. Malgré son jeune âge, il est éditeur chez Random House et tente d’imposer à ses patrons des auteurs trop peu rentables aux yeux du publishing board de la prestigieuse multinationale et de ses actionnaires. Jusqu’à tout récemment, Kevin habitait encore avec sa mère, handicapée depuis un terrible accident de la route survenu deux ans plus tôt. Mais le diagnostic de sa maladie a forcé le fils à placer sa mère dans un centre de soins longue durée. Il habite dorénavant seul, au cœur de l’Upper West Side, un énorme appartement de 12 pièces et « travaille dans l’unique but de vaincre un penchant délétère à la mélancolie ». Un beau jour de la fin juin 2008, en bouquinant dans une succursale de Barnes & Nobles, Kevin reconnaît dans la foule des clients l’assassin de son père. Et sa vie bascule de nouveau à compter de cette seconde. Combien avait-il de chances de croiser, 7 ans plus tard, parmi huit millions de New-Yorkais, cet homme? Et combien a-t-il de chances sur plusieurs milliards de découvrir la raison qui a poussé cet homme à tuer son père et de trouver la force de le venger? Le destin de Kevin Alex oscillera dès lors entre deux quêtes liées à la mémoire : celle de sa mère, que la maladie d’Alzheimer émousse lentement, et celle de son père assassiné, qu’il aimerait bien venger.

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On en parle

La langue est belle, le rythme soutenu, le charme de l'écriture opère.
– Marie-Claude Fortin, Entre les lignes, automne 2009

L'auteur nous plonge dans une intrigue haletante et bouleversante. Un roman captivant, intense et dérangeant.
– Louise Turgeon, Planète Québec, 23 septembre 2009

Leclerc [...] trouve les mots justes pour décrire les sentiments qui animent Kevin.
– Anne-Marie Voisard, Le soleil (Québec), 18 septembre 2009

L'auteur de La fille de Prado signe ici un roman rempli d'action, mais néanmoins pétri de tendresse.
– Le Libraire, octobre 2009